kimono récital
YUZEN
about YUZEN
Le yūzen est un artisanat japonais de teinture sur textile créé par Miyazaki Yûzensai pendant la période Edo (1603-1868). Il utilise plusieurs procédés, tels que la teinture au pinceau, la protection de zones à la cire, à la façon des batik (technique de teinture où une partie du tissu est « cachée » de la teinture, créant ainsi un motif), ou encore des dépôts de matières, telles que la feuille d’or. Il y a plus d’une vingtaine de procédures à réaliser pour faire une tapisserie.
Tous les processus de yūzen sont dessinés et teints à la main de manière délicate et précise comme une peinture. Plusieurs méthodes de teintures peuvent être combinées, de sorte que les moyens d’expression sont infiniment étendus en fonction de l’artisan.
ISHIHARA Kiyoshi
Né dans la ville d’Isesaki en 1959.
Étudié avec un maitre teinturier
HATTORI Tsutomu. Il a un large éventail
d’activités : Il organise des expositions de kimonos et d’obis (ceintures
de kimono) et fabrique des costumes de scène et mène en parallèle une activité
de relieur de livres. Reconnu pour ses qualités artistiques, ses œuvres obtiennent
divers prix internationaux.
Depuis 2003, il expose ses teintures lors de « Jo-ya-kama ».
Il propose plusieurs créations
originales comme ’’ kinu-shibai’’(art de raconter des contes) ou peintures
narratives ayant pour thème l’ancien Israël.
Projet Kimono Yuzen récital
Yuriko Kimura-Matthieu Roffé duo
Illustration sonore autour de l’univers des tapisseries Yuzen de Maître Kiyoshi Ishihara
performance Collaboration
avec des artistes
En avril 2023 : avec la chanteuse Maria Tejada
En mai 2024 : Aux journées du Japon à la Syna de Forbach
Rangée de lapins et d'animaux
Inspirée par « Le Chōjū-giga » -une caricatures d’animaux, le principal motif est une souris car 2008 était l’année de la souris en zodiaque japonais. Le Chōjū-giga est un emaki japonais du XIIe siècle. Il s’agit d’une peinture à l’encre en longs rouleaux de papier narrant au lecteur une histoire au moyen de textes et de peintures. Ils servent aussi de support didactique pour la diffusion des idées bouddhistes.
Le Coq
L’une des célèbres peintures de Itō Jakuchū « Ajisai-so-kei-zu » est utilisée et revisité. Itō Jakuchū, né vers 1716 et mort en 1800, est un peintre japonais. Les animaux et les fleurs étaient des motifs de prédilection de ses œuvres.
Le taureau et la fleur de prunier
Inspiré du taureau de Itō Jakuchū, Ishihara-sensei a ajouté des sujets de fleurs de pruniers.
Le Dragon
Est inspiré par un tableau de Kanō Hōgai, un Peintre japonais de l’ère Meiji (né 1828 mort 1888), qui est considéré comme l’un des principal fondateur de la peinture japonaise moderne. Il s’agit d’une réinterprétation sur le thème du dragon.
Le chiot et la graine de coton
Inspiré par un tableau de l’époque d’Edo (période de fermeture des frontières du Japon commençant en 1603 et prenant fin en 1868 avec la restauration Meiji).
Le singe et la lune
Est inspirée par un motif utilisé sur un Kimono d’homme à l’époque d’Edo : voulant rattraper la lune qui se reflétait dans la rivière, le singe tomba dans l’eau. Cela signifie que quand on veut trop de choses, bien mal m’en prend. Il faut savoir rester raisonnable en toute chose. Cette approche de la sagesse rejoint la philosophie du « Bushi » des samourais de l’époque.